Adja Ljung
Fondatrice de Lalu
L’histoire de LALU est indissociable
de mon histoire personnelle
Je suis née au Sénégal, j’ai déménagé en France à l’âge de 10 ans et j’ai vécu 10 ans en Chine. À chaque changement de pays, j’ai dû me suradapter.
Une nouvelle langue, une culture différente, de nouveaux amis…
mais aussi des moments difficiles, des problèmes de peau, des troubles alimentaires et même de la dépression.
Toutes ces épreuves m’ont obligée à me réinventer et à commencer un chemin pour aller de l’obscurité à la clarté.
Le déclic : prendre soin de soin
En 2015, j’habitais à Shanghai et j’étais vraiment dans une période de down intense. Je faisais des insomnies liées à l’anxiété et à ma situation professionnelle instable.
Un soir où je n’arrivais pas à dormir, je me suis mise en tête de fabriquer quelque chose pour m’occuper : j’ai commencé à créer un collier… Ça ne ressemblait vraiment à rien, je n’arrivais à rien ! Moi qui voulais m’apaiser avec une activité manuelle, c’était complètement raté.
Alors je me suis tournée vers ma cuisine et j’ai fabriqué un gommage pour le corps à base de sucre et d’huile essentielle de lavande.
Je crois que c’est finalement à ce moment-là que LALU est né.
Après ce soin maison, j’ai vraiment très bien dormi… ça n’était pas arrivé depuis tellement longtemps ! Le lendemain m’est apparu beaucoup plus facile à affronter.
L’évidence : la beauté holistique
Moi qui m’intéressais déjà au bienfaits des superaliments et des plantes adaptogènes sur la peau et dans l’alimentation, j’ai trouvé avec Lalu un moyen d’approfondir encore plus mes connaissances.
Je me suis formée pour comprendre les compositions des cosmétiques et je me suis naturellement tournée vers des ingrédients issus de mon histoire, de mes origines africaines et de mon nouveau pays.
J’ai commencé à fabriquer mes premiers produits de beauté à partir d’ingrédients frais et à les vendre à mon entourage, en partant de rien.
Au début, j’étais complètement autodidacte ! Je travaillais le jour et le soir et les week-ends je construisais LALU petit à petit. Il y a tellement à faire quand on monte un projet en étant seule.
Et au final, ce side-project de cœur a fleuri au-delà de mes espérances.